Mieux que Facebook, plus fort que Twitter, voici un nouvel outil pour les accros de réseaux sociaux : Aka Aki ou comment se faire des amis avec son téléphone portable.
Le pitch ? Grâce à un système de géolocalisation, vous pouvez détecter les autres membres de ce réseau et communiquer avec eux en temps réel. L'idée vient de Berlin. Comme pour le cas d'école Facebook, l'équipe à l'initiative du projet est jeune, "trendy" et bercée aux nouvelles technologies. Seule contrainte technique pour l'utilisateur "Aka Akien" : être muni d'un smartphone ou d'un appareil équipé d'un bluetooth, si l'on veut un résultat optimal.
Le réseau fait son chemin et compte des adeptes principalement en Allemagne, en Suisse et en Autriche. Avec plus de 100 000 membres au compteur en mars 2009, le business model est encore à calibrer.
L'intérêt de l'entreprise ? Se servir d'Aka Aki comme levier dans sa stratégie relationnelle. Un exemple ? Vous faîtes vos courses dans une grande surface. L'enseigne répère votre présence, consulte votre profil et vous signale les promos directement sur votre mobile ou à votre passage devant des bornes interactives !
Parions là un avenir fabuleux :
- Petit a, les entreprises du commerce traditionnel et électronique vont se ruer dessus (si ce n'est pas déjà fait !), à coup de pub et d'actions promotionnelles,
- Petit b, les géants du web lorgnent déjà sur le produit et attendent le moment propice pour racheter le concept à prix d'or (n'est-ce pas... Google !).
- Nous revenons à l'éternel débat sur la vie privée et les données laissées sur la toile (et oui, mine de rien, Aka Aki nous suit à la trace seconde après seconde et le signale au monde entier !),
- D'autre part, en France, Aka Aki nécessitant l'utilisation du téléphone portable, nos opérateurs historiques (O., S., B., pour ne pas les citer) doivent se frotter les mains ! Un autre problème à régler qui est l'opacité des tarifs d'accès à internet depuis son téléphone portable.
Pour aller plus loin :
Le Monde - Tous amis, tous pistés
Le Point - Internet mobile : Luc Chatel veut des mécanismes d'alerte sur la consommation